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Les supplices infligés aux esclaves

Le fouet, la rigoise, le piquet, l’échelle, le hamac et la brimballe

La manière reconnue pour sanctionner dans le Code Noir est le fouet. “Donner des coups de fouet s’appelle tailler; en effet le fouet entaillait la peau. A l’origine, le nombre des coups n’était pas limité, puis il fut fixé en général à 29, mais il faut croire qu’on le dépassait, puisqu’en 1766, il fut interdit, nous le savons, d’en donner plus de 50.

Le fouet donnait lieu à un certain nombre d’applications variées d’un usage journalier. Dans certains cas, il était remplacé soit par la rigoise, grosse cravache en nerf de boeuf, ou par des coups de lianes ou branches souples, pliantes comme la baleine.

De ce qu’on attachait d’habitude le patient à quatre piquets par terre, vint l’expression de donner ou de subir un “quatre piquets”. Si on liait l’esclave à une échelle, c’était le supplice de l’échelle; était-il suspendu par les quatre membres, c’était le hamac; par les mains seulement, la brimballe.

 

QUESTIONS

Relevez, dans le texte, les traitements répressifs encore utilisés en Haïti actuellement.

Quelle différence y a-t-il entre être au piquet à l’école dans les temps modernes et être au piquet à l’époque coloniale ?

Citez et décrivez les tortures qui ne se pratiquent plus.

Essayez d’expliquer ou de dessiner les positions décrites pour certaines tortures ci-dessus.

Essayez d’imaginer l’état de celui ou celle qui la subissait.

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