Les disparitions
Un genre de supplice fréquent encore est “l’enterrement tout vivant du nègre, à qui devant tout l’atelier l’on fait creuser lui-même sa tombe”; ou encore l’enterrement jusqu’au cou du misérable, dont la tête est enduite de sucre, afin que les mouches soient pour lui plus dévorantes. L’on varie quelques fois ce dernier supplice: “le patient tout nu est attaché proche une fourmilière et l’ayant un peu frotté de sucre, ses bourreaux lui versant à cuillerées réitérées des fourmis depuis le crâne jusqu’à la plante des pieds, les faisant entrer dans tous les trous du corps”. Quelques maîtres “font lier leurs esclaves nus à des pieux, aux endroits ou il y a des maringouins, insectes fort piquants, et ce martyre n’est pas le moins douloureux”.
QUESTIONS
Parmi les divers supplices dont vous avez pris connaissance, comment qualifieriez-vous ceux-là ? Pourquoi ?
Qu’arrivait-il, d’après vous, aux esclaves auxquels de tels supplices étaient infligés ?
Comment devaient se sentir les parents des esclaves maltraités d’une manière ou d’une autre ? Qu’auriez-vous faits à leur place ?