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Le repos des esclaves dans les négriers

Chose plus horrible, je trouve dans une lettre de M. d’Arglancey, élève-commissaire de la marine, que, passé aux Indes sur un navire négrier, il a vu, des ses yeux vu, le capitaine manquant de vivres prendre la résolution de tuer une partie de ses noirs, pour nourrir de leur chair les survivants.

A la rigueur, qui est la règle du bord, une seule relâche, un seul tempérament: chaque jour vers huit heures, on fait monter sur le pont la cargaison, et on la force à chanter et à danser, ou plutôt à sauter, employant au besoin le fouet pour la contraindre; car, si on vise à l’économie dans son transport, on est intéressé aussi à ce qu’elle n’arrive pas décimée à destination. »

QUESTIONS

Comment appelle-t-on ceux qui mangent de la chair humaine ?

M d’Anglancey décrit-il une telle situation sur un bateau ?

Que faisait-on pour permettre aux esclaves de bouger un peu et se dégourdir les jambes ? Où ? Combien de fois par jour ? A quelle heure ?

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