La plus ordinaire s’appelle le calenda. Elle est accompagnée de deux tambours faits de morceaux de bois creux recouverts d’une peau de moutons ou de chèvre. Le plus court porte le nom de bamboula. Sur chaque tambour est un nègre à califourchon qui le frappe du poignet et des doigts, mais avec lenteur sur l’un et rapidité sur l’autre. Nombre de nègres secouent en même temps de petites calebasses garnies de cailloux ou de grains de maïs. L’orchestre est parfois complété par le banza, espèce de violon grossier à quatre cordes, que l’on pince. L’accompagnement ainsi réglé, “les danseurs, nous dit le P. Labat, sont disposés sur deux lignes, les uns devant les autres, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre.
QUESTIONS
D’après ce texte, quelle position prenaient les esclaves pour battre leur tambour ?
Quels autres instruments de musique utilisaient les esclaves ?
Avec quoi étaient faits chacun de ces instruments ?
Dans quelle position se plaçaient les danseurs ? Connaissez-vous des danses actuelles où l’on se place de la même façon ? Citez-les.