Enfants et élèves - MOF

Texte 14

gregandkemy — Mon, 15 Jul 2013 21:18:52 +0000

Les nouveaux dirigeants d’Haïti essaient encore de maintenir la beauté de l’île magnifique d’autrefois. Ils font des efforts pour la reboiser, pour la garder propre, et pour permettre aux hommes, femmes et enfants d’agir avec discipline, respect et amour, l’un envers l’autre. Ils s’appellent tous des Haïtiens et doivent se considérer comme des frères et sœurs. Il leur faut travailler ensemble pour produire de plus en plus, eux-mêmes, toutes les marchandises et toute la nourriture dont a besoin le peuple pour vivre. Les Haïtiens doivent rendre leur pays plus prospère et plus agréable, chaque jour, car Haïti est toujours un magnifique pays avec de beaux paysages et des gens souriants et gentils.

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Texte 13

gregandkemy — Mon, 08 Jul 2013 21:15:10 +0000

C’était la première fois que des esclaves se mettaient avec des libres pour combattre un ennemi commun. C’était aussi la première fois, dans le monde, que des habitants plus faibles et exploités par des colons obtenaient leur indépendance d’un autre pays qui les dominait. Cette population forma alors un nouveau pays. Ils créèrent une nouvelle nation après s’être mis ensemble lors de nombreuses batailles qui débouchèrent sur la victoire. Après 400 ans de peine et d’exploitation, les combattants indigènes, leurs dirigeants, anciens libres et anciens esclaves, devinrent les citoyens d’un nouveau pays qu’ils nommèrent Haïti, de la même manière que l’appelaient ses premiers habitants.

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Texte 12

gregandkemy — Mon, 01 Jul 2013 21:09:36 +0000

C’est ainsi que ces divers groupes, libres noirs, mulâtres libres ainsi que les esclaves noirs et mulâtres qui subissaient toutes sortes d’abus luttèrent ensemble contre les colons. Ils menèrent une longue guerre pour se libérer de la domination des Français. Après 36 ans de combat de toutes sortes, les libres et les esclaves purent vaincre les colons et les régiments militaires de l’Armée Française. Battus par les troupes locales sous le commandement des généraux Dessalines, Christophe et Pétion, l’Armée et les colons Français durent prendre la fuite ou être chassés de l’île. Des femmes très braves comme Cécile Fatiman et comme Victoria Montous furent aussi des guerrières.

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Texte 11

gregandkemy — Mon, 24 Jun 2013 21:03:03 +0000

Alors, les affranchis décidèrent de faire une alliance avec les esclaves qui s’étaient révoltés. Des chefs libres noirs et mulâtres enrôlés dans l’Armée Française de Saint-Domingue se mirent du côté des esclaves. Ils travaillèrent à fournir des armes à une nouvelle armée appelée Armée Indigène. Cette armée incluait seulement des gens nés dans la colonie française mais que les Français ne considéraient pas comme de vrais citoyens français. Les affranchis libres et les esclaves luttèrent alors ensemble, plus fort, contre les colons français qui possédaient beaucoup de biens dans l’île. Ils s’attaquèrent aussi aux colons espagnols ou anglais qui voulaient envahir le territoire pour venir s’enrichir et les exploiter à leur tour.

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Texte 10

gregandkemy — Mon, 17 Jun 2013 20:57:29 +0000

Bientôt cependant, les affranchis ou libres se rendirent compte que les Français ne les considéreraient jamais comme des égaux. Ils virent aussi que la France essayait de rétablir l’esclavage après avoir aboli cette pratique dans un décret. Alors, les affranchis comprirent que les dirigeants de France ne tenaient pas parole. Ils se dirent que les Français pourraient décider de les mépriser et de les traiter, à nouveau, comme des inférieurs. Certains affranchis avaient aussi des demi-frères et sœurs, des cousins et cousines, des tantes ou oncles qui allaient être remis en esclavage. Ceci les indigna.

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Texte 9

gregandkemy — Mon, 10 Jun 2013 20:52:45 +0000

A l’époque, certains affranchis étaient dans l’Armée Française de Saint-Domingue. D’autres cherchaient des faveurs et espéraient trouver des avantages additionnels en se mettant avec des troupes anglaises qui essayaient d’envahir les propriétés des Français et le territoire de Saint-Domingue. Des hommes comme Vincent Ogé, Martial Besse et Jean-Baptiste Belley faisaient des voyages en Europe pour expliquer que les affranchis devaient être égaux aux Européens puisqu’ils étaient des enfants de Français ou des citoyens d’une terre que possédait la France.

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Texte 8

gregandkemy — Mon, 03 Jun 2013 20:44:11 +0000

En 1791, un autreesclave nommé Boukman travailla à soulever ses compagnons dans beaucoup de
régions de l’île. Il organisa une grande réunion qu’on appela la cérémonie du Bois Caïman. Il discuta de l’importance d’être traité dignement et de devenir égal et libre. Tout de suite après, un peu partout, des esclaves de nombreux champs protestèrent et se mirent ensemble pour combattre les colons. Les colons furent pris de panique et desFrançais influencés par des idées de droits humains en France poussèrent l’Etat de leur pays à proclamer, à Saint-Domingue, la liberté des esclaves et l’égalité de tous les hommes.

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Texte 7

gregandkemy — Mon, 27 May 2013 20:40:08 +0000

Saint-Domingue était une colonie très prospère. Elle rapportait beaucoup d’argent aux colons français qui y possédaient de grandes plantations. Beaucoup de ces colons Français qui vivaient en France ou dans la colonie devenaient de plus en plus riches grâce au travail des esclaves. Ceci révoltait les esclaves qui très fâchés de voir que d’autres récoltaient le résultat de leur travail. Ils n’étaient pas d’accord avec les abus de toutes sortes que les colons leur faisaient subir.

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Texte 6

gregandkemy — Mon, 20 May 2013 20:26:38 +0000

Les colons essayèrent d’abord d’avoir pour alliés et supporteurs d’anciens esclaves libres et des enfants libres qui avaient pour parents un blanc et une noire. On les appelait affranchis. Au fur et à mesure cependant, ces noirs et mulâtres qui étaient libres et qui possédaient aussi des esclaves comprirent que les blancs ne les traitaient pas de façon juste et égale même si ils étaient parents et même si ils étaient très éduqués. Cela ne leur faisait nullement plaisir.

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Texte 5

gregandkemy — Mon, 13 May 2013 20:19:37 +0000

Au fur et à mesure, les premiers habitants ainsi que les nouveaux travailleurs africains protestèrent et se révoltèrent. Sans tarder, un taïno nommé Henri se rebella. Plus tard, au début des années 1700, un esclave africain nommé Makandal et certains autres compagnons furent les premiers à combattre les colons de Saint-Domingue. Ils brûlaient les plantations ou empoisonnaient les colons en signe de protestation car ils n’avaient pas d’armes. Ilst ne pouvaient se battre autrement.

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