Adultes, jeunes et lycéens - MOF https://museeogierfombrun.org Musee Ogier Fombrun Mon, 30 Sep 2013 21:28:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://l4s5fc.p3cdn1.secureserver.net/wp-content/uploads/2019/01/cropped-MuseeDrawing_stonetexture5_final-32x32.png Adultes, jeunes et lycéens - MOF https://museeogierfombrun.org 32 32 François Makandal https://museeogierfombrun.org/francois-makandal/ Mon, 30 Sep 2013 21:28:05 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1074 Makandal était un nègre de Guinée, qui fut longtemps esclave de l’habitation le Normand, au Limbé, Ayant eu la main prise au Moulin à cannes et devenu manchot, il avait été fait gardien d’animaux. Il partit marron et se réfugia dans les montagnes, ou bientôt il prit le plus extraordinaire ascendant sur ses compagnons. En […]

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Makandal était un nègre de Guinée, qui fut longtemps esclave de l’habitation le Normand, au Limbé, Ayant eu la main prise au Moulin à cannes et devenu manchot, il avait été fait gardien d’animaux. Il partit marron et se réfugia dans les montagnes, ou bientôt il prit le plus extraordinaire ascendant sur ses compagnons. En dehors de très réelles qualités de commandement, il possédait tout ce qu’il fallait pour séduire et fanatiser les êtres crédules et primitifs qui l’entouraient. Il prédisait l’avenir, écrit un contemporain. Il avait des révélations et une éloquence qui ne tenait en rien à cette éloquence d’imitation de nos orateurs. Il y joignait le plus grand courage et la plus grande fermeté d’âme, qu’il a su conserver au milieu des plus cruels tourments et supplices. Il avait persuadé les nègres qu’il était immortel, et leur avait imprimé une telle terreur et un tel respect qu’ils se faisaient un honneur de le servir à genoux et de lui rendre un culte qu’on ne doit qu’à la Divinité, dont il se disait l’envoyé.

Makandal fut plus et mieux qu’un simple chef de bandes marronne. Non pas qu’il dédaigna le pillage des plantations, le sac des habitations, le vol des troupeaux et autres exploits ordinaires des esclaves fugitifs, mais il avait entrevu la possibilité de faire du marronnage le centre d’une résistance organisée contre les blancs. Il avait une notion des races qui s’étaient superposées à Saint-Domingue. “Un jour, dans une nombreuses assemblée, il se fit apporter un vase plein d’eau, ou il mit trois mouchoirs, un jaune, un blanc, un noir. Il tira d’abord le jaune et dit: “Voila les premiers habitants de Saint-Domingue, ils étaient jaunes. Voilà les “habitants actuels, il montrait le mouchoir blanc. Voici, enfin, ceux qui resteront les maîtres de l’île, ceux-là c’est le mouchoir noir”. “Il sut persuader beaucoup de nègres que c’était lui que le Créateur avait envoyé à Saint-Domingue pour opérer la destruction des blancs et donner la liberté aux nègres. Il n’exerçait pas seulement son empire sur les fugitifs qui l’entouraient, mais sur presque tous les esclaves du quartier du Cap. D’une audace extraordinaire, il ne craignait pas de parcourir les plantations pour y réveiller le zèle de ses partisans, restant toujours insaisissable, inconnu même des blancs pendant près de six ans, et profitant de cette obscurité pour poursuivre lentement le plan qui devait, croyait-il assurer son triomphe.

François Makandal est le premier chef d’esclaves à avoir vraiment fait très peur aux colons français. Aussi, il fut rapidement tué afin que d’autres ne suivent pas son exemple. Mais vu les souffrances que subissaient les esclaves, ceci n’empêcha pas d’autres révoltes et luttes jusqu’à se défaire entièrement de l’esclavage et des colons.

QUESTIONS

La souffrance peut-elle amener des gens à braver le danger ? Expliquez.

Les abus provoquent-ils la révolte de ceux qui les subissent ? Expliquez.

Parlez de formes d’abus commis contre certaines personnes jusqu’à présent ?

Quelles formes prennent les protestations contre les abus de nos jours ?

Citez des institutions qui protègent les droits humains.

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Premières révoltes d’esclaves venus d’Afrique https://museeogierfombrun.org/premieres-revoltes-desclaves-venus-dafrique/ Mon, 23 Sep 2013 21:21:59 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1070 En 1691, deux noirs, Janot Marin et Georges Follet, dit Pierrot, sont condamnés à être brûlés vifs pour avoir conçu le projet de “massacrer tous les blancs du quartier du Port-de-Paix, femmes et enfants”, mais on découvrit dans ce complot la main des autorités espagnoles… En 1704, les nègres du quartier du Cap forment des […]

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En 1691, deux noirs, Janot Marin et Georges Follet, dit Pierrot, sont condamnés à être brûlés vifs pour avoir conçu le projet de “massacrer tous les blancs du quartier du Port-de-Paix, femmes et enfants”, mais on découvrit dans ce complot la main des autorités espagnoles… En 1704, les nègres du quartier du Cap forment des bandes avec des chefs intelligents et déterminés.

Le nègre Michel fut, en 1719, l’âme de la résistance dans le Bahoruco. En 1728, MM. de la Rochalar et Duclos disent qu’”il y a dans ce pays des nègres, non sorciers, mais qui connaissent des simples, avec lesquelles ils font mourir leurs maîtres ou des camarades traitres parmi eux”. En 1734, Polydor joua un rôle analogue dans le quartier du Trou, d’où il s’élançait à la tête des pillards pour saccager les plantations de la plaine, et où il échappa longtemps à toutes les poursuites.

Le nègre Noel organisa plus tard la même opposition acharnée dans la partie du Fort-Dauphin et eut là pour successeurs Télémaque Canga, Isaac et Pyrrhus Candide.

Mais de tous les chefs de marrons aucun n’eut une réputation plus grande et plus mérité que François Makandal, exécuté en 1758. Il est reconnu, en 1766 par le Compte d’Estaing et Magon que le sublimé et l’arsenic colorés par différents sucs d’herbes sont la base du poison que les nègres emploient. Il est vendu par les domestiques des chirurgiens. Les inventaires de ces chirurgiens révèlent la quantité d’arsenic et de sublimé qu’ils emploient et le peu de soin avec lequel ils les gardent. On voit des habitations où les esclaves sont décimés par le poison parce qu’ils ont résolu de restreindre le nombre d’esclaves et empêcher d’ouvrir des manufactures où ils auraient trop de travail, ou empêcher à leur progéniture d’avoir le même sort qu’eux. Ces attentats aussi sur des bestiaux pour nuire au maître et le ruiner, l’empêcher d’étendre ses cultures ou pour des motifs autres (jalousie, représailles, etc.).

QUESTIONS

Vers quelle époque ont lieu les événements rapportés dans ce texte ?

Contre qui luttaient les esclaves ? Relevez, dans ce texte, les différentes formes de luttes qu’ont utilisées les esclaves révoltés à Saint-Domingue pendant la période couverte ci-dessus. Les premières luttes ont-elles pris la forme de combats ?

Les esclaves furent-ils aussi parfois perdants quand ils utilisèrent certaines techniques de combat ? Donnez des exemples.

En général, quand on mène un combat est-il facile de gagner très rapidement et avec peu d’efforts ? En fonction de votre réponse, quelles sont les qualités qu’il faut pour être un lutteur, un combattant ?

Notez le nombre d’années pendant lesquelles les révoltés ci-dessus ont du mener des combats. Peut-on dire que, pendant cette période et avec ces techniques, les révoltés ont pu être les gagnants et vaincre les colons ? Expliquez votre réponse.

Quelles furent, selon vous, les conséquences du pillage ou des incendies sur les monuments et les champs existant à St-Domingue ?

Les luttes et guerres entrainent-elles, en général, beaucoup de pertes matérielles et physiques ? Y’a-t-il des moyens d’éviter de grosses pertes tout en combattant et dénonçant quand mêmes des abus ? Proposez d’autres solutions. Expliquez.

Quand est-ce que ces solutions donnent des résultats et n’en donnent pas ?

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Les esclaves Taïnos, Arawaks et leurs révoltes https://museeogierfombrun.org/les-esclaves-tainos-arawaks-et-leurs-revoltes/ Mon, 16 Sep 2013 19:41:04 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1067 En 1492, Christophe Colomb accoste sur une terre qu’il nomme Hispaniola et qui deviendra ensuite Saint-Domingue, puis Haïti. Ses collaborateurs s’installent dans la colonie pour y faire fortune. Ils séquestrent les amérindiens taïnos et arawaks qui vivaient sur cette terre et les forcent à travailler gratuitement pour eux. Ils les maltraitent et volent aussi les […]

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En 1492, Christophe Colomb accoste sur une terre qu’il nomme Hispaniola et qui deviendra ensuite Saint-Domingue, puis Haïti. Ses collaborateurs s’installent dans la colonie pour y faire fortune. Ils séquestrent les amérindiens taïnos et arawaks qui vivaient sur cette terre et les forcent à travailler gratuitement pour eux. Ils les maltraitent et volent aussi les objets d’art et les métaux précieux que ces peuples possédaient.

Plusieurs amérindiens moururent rapidement à cause des mauvais traitements subis. Les Espagnols décidèrent alors d’amener dans l’île des Africains qu’ils mirent en esclavage également. Entre temps, des chefs d’indiens trompés se révoltaient : Caonabo, Anacaona, et d’autres.

Ainsi, en 1519, le colon, Valenzuela, hérita de son père un lot d’indiens à Hispaniola. Fatigué des abus et supplices soufferts par les taïnos sur les terres de cet Espagnol, le cacique Henri protesta. Il osa résister aux attaques de son maître qui lu en voulut. Henri se réfugia dans le Bahoruco où il fut poursuivi. Bien qu’ayant peu d’armes et munitions, il mena un combat contre les Espagnols pendant plusieurs années.

En 1533, l’Espagne envoya dans la colonie, Barrio Nuevo, avec titre de général. Il y arriva avec une force imposante chargée d’éteindre l’insurrection d’Henri. Un autre Espagnol du nom de Las Casas dénonça les abus faits aux amérindiens et fit des pressions sur le gouvernement espagnol pour adoucir leurs peines. L’Espagne proposa alors à Henri d’arrêter de se battre et de vivre de façon isolée avec ses compagnons. Henri se résigna à signer un traitée de paix et à accepter de ne plus attaquer les Espagnols tandis qu’en retour ces derniers le laisseraient vivre en paix avec ses compagnons. Le Cacique signa ainsi le premier accord officiel entre deux peuples en Amérique.

QUESTIONS

Les Amérindiens se sont-ils révoltés et ont-ils mené une guerre contre les Espagnols à un certain moment ? Parlez-en.

Ce combat dura-t-il longtemps ? Selon le texte, combien de temps ?

D’après vous, les Espagnols considéraient ils que cette guerre était un bon exemple pour les autres esclaves ? Justifiez votre réponse.

Quel effet aurait pu avoir cette guerre sur d’autres esclaves si elle avait continué ? Qui aurait peut-être été perdant ? Est-ce que les deux auraient pu être perdants ? Comment ? Expliquez ?

Y a-t-il des moments où une entente est mieux qu’une querelle ? qu’une lutte ou qu’une guerre ? Pourquoi ?

Trouvez la définition de ce qu’est un pacte et ce qu’est un traité. Expliquez le sens de ces deux mots selon le dictionnaire.

Expliquez aussi ce que c’est qu’une trêve et ce qu’est une entente.

A votre avis, pourquoi l’Espagne envisagea-t-elle de signer un traité ou pacte avec le Cacique Henri ?

Quand est-ce qu’il est plus raisonnable de signer une trêve, un traité ou une entente que de continuer à se battre, s’entredéchirer ou avoir des conflits ?

Qu’arrive-t-il quand un pays mène une guerre très longue ou quand il y a des troubles politiques continus et répétés ?

Que causent les guerres quand elles existent dans un pays ? Pensez-vous qu’elles favorisent le développement du pays qui la subit ?

Que doivent faire les différents citoyens d’un même pays s’ils souhaitent travailler au développement de leur nation ?

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Les supplices infligés aux esclaves https://museeogierfombrun.org/les-supplices-infligent-aux-esclaves-5/ Mon, 09 Sep 2013 19:32:47 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1063 Les abus dégradants Viennent ensuite les supplices moins raffinés, mais aussi cruels: nègres enfermés dans des cages, “des tonneaux”; nègres amarrés à des chevaux, les pieds attachés sous le ventre et les mains a la queue du cheval; les supplices inspirés par les plus bas instincts”: esclaves auxquels on fait manger leurs excréments, boire leur […]

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Les abus dégradants

Viennent ensuite les supplices moins raffinés, mais aussi cruels: nègres enfermés dans des cages, “des tonneaux”; nègres amarrés à des chevaux, les pieds attachés sous le ventre et les mains a la queue du cheval; les supplices inspirés par les plus bas instincts”: esclaves auxquels on fait manger leurs excréments, boire leur urine, lécher les crachats de leurs camarades; enfin les supplices que des imaginations désordonnées et en délire peuvent seules concevoir. Voici un colon qui comme un chien enragé se jette sur ses noirs, pour les mordre et leur arracher la chair à pleines dents”; tant d’horribles tortures qu’on se le persuade, sont bien authentiques.

QUESTIONS

Combien de mauvais traitements différents notez-vous dans ce texte ?

Pensez-vous que de tels agissements existent encore dans d’autres contextes aujourd’hui ? Où existent-ils encore ? Où les pratique-t-on toujours ?

Pensez-vous que de tels films sont bons et utiles à la société ?

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Les supplices infligés aux esclaves https://museeogierfombrun.org/les-supplices-infligent-aux-esclaves-4/ Mon, 02 Sep 2013 19:25:43 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1061 Les disparitions Un genre de supplice fréquent encore est “l’enterrement tout vivant du nègre, à qui devant tout l’atelier l’on fait creuser lui-même sa tombe”; ou encore l’enterrement jusqu’au cou du misérable, dont la tête est enduite de sucre, afin que les mouches soient pour lui plus dévorantes. L’on varie quelques fois ce dernier supplice: […]

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Les disparitions

Un genre de supplice fréquent encore est “l’enterrement tout vivant du nègre, à qui devant tout l’atelier l’on fait creuser lui-même sa tombe”; ou encore l’enterrement jusqu’au cou du misérable, dont la tête est enduite de sucre, afin que les mouches soient pour lui plus dévorantes. L’on varie quelques fois ce dernier supplice: “le patient tout nu est attaché proche une fourmilière et l’ayant un peu frotté de sucre, ses bourreaux lui versant à cuillerées réitérées des fourmis depuis le crâne jusqu’à la plante des pieds, les faisant entrer dans tous les trous du corps”. Quelques maîtres “font lier leurs esclaves nus à des pieux, aux endroits ou il y a des maringouins, insectes fort piquants, et ce martyre n’est pas le moins douloureux”.

QUESTIONS

Parmi les divers supplices dont vous avez pris connaissance, comment qualifieriez-vous ceux-là ? Pourquoi ?

Qu’arrivait-il, d’après vous, aux esclaves auxquels de tels supplices étaient infligés ?

Comment devaient se sentir les parents des esclaves maltraités d’une manière ou d’une autre ? Qu’auriez-vous faits à leur place ?

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Les supplices infligés aux esclaves https://museeogierfombrun.org/les-supplices-infligent-aux-esclaves-3/ Mon, 26 Aug 2013 19:18:09 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1059 Les mutilations Quelques maîtres préfèrent: la mutilation des oreilles, qui suit le supplice de la pendaison par les oreilles; la mutilation d’une jambe; l’arrachement de dents; les incisions des flancs sur lesquels on verse du lard fendu; la mutilation honteuse, épouvantable, des parties viriles. Le mulâtre, Baron de Vastey, écrit : “ont-ils comme vous, pendu […]

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Les mutilations

Quelques maîtres préfèrent: la mutilation des oreilles, qui suit le supplice de la pendaison par les oreilles; la mutilation d’une jambe; l’arrachement de dents; les incisions des flancs sur lesquels on verse du lard fendu; la mutilation honteuse, épouvantable, des parties viriles. Le mulâtre, Baron de Vastey, écrit : “ont-ils comme vous, pendu des hommes la tête en bas; les ont-ils noyés; renfermés dans des sacs; crucifiés sur des planches, enterrés vivants, pilés dans des mortiers?

…Ont-ils fait mettre des hommes et des femmes dans des boucauts hérissés de clous, enfoncés par les deux bouts, roulés sur le sommet des montagnes, pour être ensuite dévorés par des chiens anthropophages, jusqu’â ce que ces dogues, repus de chair humaine, …se refusassent à servir d’instruments de vengeance de ces bourreaux qui achevaient les victimes à demi dévorées à coup de poignard ou de baïonnettes?

QUESTIONS

Qu’entend-on par mutilation ? A quelles parties du corps les colons s’attaquaient-ils dans le cas des mutilations ?

Dans quel état se trouvaient par la suite les esclaves mutilés ?

Pouvaient-ils alors travailler après ? Si non, pourquoi ? Si oui, quelles limites avaient-ils par la suite de certaines mutilations?

Connaissez-vous, actuellement, des gens mutilés mais pour d’autres raisons ? Expliquez.

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Les supplices infligés aux esclaves https://museeogierfombrun.org/les-supplices-infligent-aux-esclaves-2/ Mon, 19 Aug 2013 19:09:41 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1056 Les brûlures Le supplice du fouet comporte mille raffinements inhumains. Certains maîtres faisant interrompre l’opération pour passer sur les fesses du patient un morceau de bois en feu destiné à rendre plus douloureuse la suie de la fustigation; d’autres – sous le prétexte de cautériser les plaies saignantes des suppliciés, mais bien souvent pour augmenter […]

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Les brûlures

Le supplice du fouet comporte mille raffinements inhumains. Certains maîtres faisant interrompre l’opération pour passer sur les fesses du patient un morceau de bois en feu destiné à rendre plus douloureuse la suie de la fustigation; d’autres – sous le prétexte de cautériser les plaies saignantes des suppliciés, mais bien souvent pour augmenter leur torture, – font verser sur ces plaies du piment, du sel, du citron, de la cendre, de l’aloès, de la chaux vive.

– Ensuite tous les supplices dont le feu est le principe: “des malheureux jetés vivant dans les fours ou sur des bûchers, certains disposés au-dessus du foyer pour que leurs pieds, leurs jambes et leurs cuisses soient seuls atteints; d’autres auxquels “on allume le feu au-dessus”

On applique des lattes chauffées à blanc sur la plante des pieds, les chevilles, le cou de pied, que l’on rafraichit d’heure en heure pour faire durer et recommencer le supplice; quelques-uns qu’on “remplit” de poudre comme des bombardes; des femmes dont on brûle avec des tisons ardents les “parties honteuses”; d’autres dont on asperge de cire ardente les bras, les mains, les reins; certains sur la tête de qui l’on diverse la bouillie brûlante des cannes avec de grandes cuillères de sucrerie”.

QUESTIONS

Notez les différents supplices réalisés avec du feu.

Que devaient ressentir les esclaves subissant ces peines ? Expliquez.

Que pensez-vous de tels traitements ? Certains d’entre eux sont-ils utilisés de nos jours ?

Pensez-vous que les colons étaient humains ? Sinon, comment les qualifieriez-vous ?

Quels sentiments devaient avoir les esclaves vis-à-vis des colons ?

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les supplices infligés aux esclaves https://museeogierfombrun.org/les-supplices-infligent-aux-esclaves/ Mon, 12 Aug 2013 18:56:21 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1054 Les séquestrations Les maîtres avaient le droit d’enfermer leurs esclaves au cachot… On les mettait aussi au carcan, en leur appliquant un bâillon frotté de piment. Au début, l’habitude était de les y attacher par une oreille avec un clou; puis on leur coupait l’oreille. Citons de plus les ceps, ou fers aux pieds et […]

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Les séquestrations

Les maîtres avaient le droit d’enfermer leurs esclaves au cachot… On les mettait aussi au carcan, en leur appliquant un bâillon frotté de piment. Au début, l’habitude était de les y attacher par une oreille avec un clou; puis on leur coupait l’oreille. Citons de plus les ceps, ou fers aux pieds et aux mains; la boise – ou pièce de bois que les esclaves sont contraints de trainer; le masque de fer-blanc destiné à les empêcher de manger des cannes; la havre qui est une poutre placée à l’extrémité d’un lit de camp et percée de trous, ou l’on enferme une jambe ou les deux jambes des condamnés à la hauteur de la cheville; ou encore le collier de fer parfois surmonté, par derrière, “d’une croix de Saint-André en fer aussi, dont les deux bras d’en haut passent de deux pieds au-dessus de leur tête pour empêcher les coupables de s’enfuir dans les bois”.

Mais ce sont là, encore une fois, punitions courantes, Presque officielles. A côté d’elles prennent place les tortures exceptionnelles qu’inventent, que perfectionnent les cerveaux en délire de tant de colons.

QUESTIONS

Combien de mauvais traitements sont cités plus haut dans le groupe de peines appelées séquestrations ? Que veut dire ce mot ?

Expliquez le but et aussi la position ou partie du corps entravée dans le cas de chaque peine.

Que devaient ressentir les esclaves subissant ces mauvais traitements ?

Dites si certaines peines citées plus haut qui sont toujours utilisées en Haïti, aujourd’hui.

D’après vous, en général, les punitions corporelles sont-elles meilleures et plus efficaces ? Pensez-vous qu’il y a d’autres moyens de punir ou de forcer les gens à réaliser des travaux ou autres tâches ? Si oui, lesquels ?

Quel tempérament devaient avoir les commandeurs et colons pour imposer de telles peines aux esclaves ?

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Les supplices infligés aux esclaves https://museeogierfombrun.org/les-supplices-infliges-aux-esclaves/ Mon, 05 Aug 2013 18:46:01 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=1052 Le fouet, la rigoise, le piquet, l’échelle, le hamac et la brimballe La manière reconnue pour sanctionner dans le Code Noir est le fouet. “Donner des coups de fouet s’appelle tailler; en effet le fouet entaillait la peau. A l’origine, le nombre des coups n’était pas limité, puis il fut fixé en général à 29, […]

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Le fouet, la rigoise, le piquet, l’échelle, le hamac et la brimballe

La manière reconnue pour sanctionner dans le Code Noir est le fouet. “Donner des coups de fouet s’appelle tailler; en effet le fouet entaillait la peau. A l’origine, le nombre des coups n’était pas limité, puis il fut fixé en général à 29, mais il faut croire qu’on le dépassait, puisqu’en 1766, il fut interdit, nous le savons, d’en donner plus de 50.

Le fouet donnait lieu à un certain nombre d’applications variées d’un usage journalier. Dans certains cas, il était remplacé soit par la rigoise, grosse cravache en nerf de boeuf, ou par des coups de lianes ou branches souples, pliantes comme la baleine.

De ce qu’on attachait d’habitude le patient à quatre piquets par terre, vint l’expression de donner ou de subir un “quatre piquets”. Si on liait l’esclave à une échelle, c’était le supplice de l’échelle; était-il suspendu par les quatre membres, c’était le hamac; par les mains seulement, la brimballe.

 

QUESTIONS

Relevez, dans le texte, les traitements répressifs encore utilisés en Haïti actuellement.

Quelle différence y a-t-il entre être au piquet à l’école dans les temps modernes et être au piquet à l’époque coloniale ?

Citez et décrivez les tortures qui ne se pratiquent plus.

Essayez d’expliquer ou de dessiner les positions décrites pour certaines tortures ci-dessus.

Essayez d’imaginer l’état de celui ou celle qui la subissait.

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Les jours de repos et loisirs des esclaves https://museeogierfombrun.org/les-jours-de-repos-et-loisirs-des-esclaves/ Mon, 22 Jul 2013 03:14:21 +0000 https://museeogierfombrun.org/?p=984 Les colons accordent par humanité la liberté de savane aux négresses qui se trouvent mères de cinq enfants parvenus à l’âge de douze ans. Elle leur est assurée même si certains enfants mourraient après d’être tous parvenus à cet âge. Ils accordent deux et trois jours de liberté par semaine à celles qui ont trois […]

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Les colons accordent par humanité la liberté de savane aux négresses qui se trouvent mères de cinq enfants parvenus à l’âge de douze ans. Elle leur est assurée même si certains enfants mourraient après d’être tous parvenus à cet âge. Ils accordent deux et trois jours de liberté par semaine à celles qui ont trois ou quatre enfants; les nègres jouissent de la même faveur, lorsque les mères sont décédées et si les enfants sont en bas âge.

Quoiqu’il en soit, les seuls jours de liberté qui interrompent les pénibles et monotones labeurs des nègres, sont les dimanches et fêtes.

Quelques uns les passent dans le plus complet abrutissement pendant des heures, ils restent accroupis devant leurs portes sans donner aucun signe d’existence, ou bien la pipe à la bouche, la main remplie de graines de maïs, ils comptent et recomptent ce qu’ils doivent et ce qui leur est dû; les femmes cherchent les poux de leurs enfants pour les manger, à mesure qu’elles en trouvent; ou sucent le nez de leurs moutards morveux. Le plus grand nombre occupent leurs loisirs à boire et à danser, seules distractions à leurs travaux. La danse surtout est chez eux une véritable passion.

QUESTIONS

Inscrivez, dans un tableau de deux colonnes, le nombre de jours libres par semaine dont jouissaient les mamans selon le nombre d’enfants qu’elles avaient.

Combien de jours de repos les esclaves avaient-ils par semaine ? En est-il ainsi actuellement pour les gens qui travaillent ?

Décrivez les passe-temps des esclaves durant leurs moments de repos, chez eux. Qu’est-ce qu’ils indiquent du point de vue de l’état d’esprit et de l’hygiène ?

Les esclaves avaient-il certaines autres distractions ? Lesquelles ? Sont-elles restées dans les habitudes haïtiennes ?

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